Cas n° 1 : la diarrhée est sporadique :
– En toute première intention, ajoutez des carottes cuites aux gamelles de votre chien (le riz, qui fonctionne si bien pour les humains, donne des résultats très aléatoires sur les chiens).
– Au bout de 24 à 36 heures, si cela ne fonctionne pas, utilisez du SMECTA® (laboratoire Ipsen), à raison de 1 sachet/jour pour les chiens de moins de 20 kg, ou de 2 sachets/jour pour les chiens au-delà de 20 kg.
Cas n° 2 : la diarrhée est régulière :
– Bien entendu, c’est vers votre vétérinaire qu’il faut vous tourner.
– Toutefois et en cas d’impossibilité momentanée, essayez de changer les croquettes (ou plus généralement la nourriture) de votre chien : peut-être celle que vous lui fournissez actuellement ne lui convient-elles pas, tout simplement.
Arrêtez les croquettes « light » !
Ces croquettes, souvent recommandées par les vétérinaires et vendues très chères, ont une composition nutritionnelle très inférieure à ce dont un chien a besoin : elles sont essentiellement composées d’éléments non nutritifs, comme des cendres.
Résultat : votre chien « crève de faim » !
C’est un peu comme si l’on vous donnait 3 têtes de salade par repas : vous seriez rassasié quelques dizaines de minutes, puis ensuite vous seriez capable de manger absolument n’importe quoi pour vous nourrir.
Le chien réagit de la même manière : dès que vous avez le dos tourné, il va se précipiter sur tout ce qui peut être ingéré, y compris d’ailleurs les déjections des autres animaux (coprophagie) et, ce qu’il mange dans ces moments-là, vous n’avez absolument aucun contrôle sur leur qualité ni sur leur quantité.
Votre chien grossit donc … et met sa santé en péril !
Revenez donc (en suivant la règle des « 3 x 3 jours » décrite ci-dessous) à des croquettes « normales », tout simplement en réduisant de 10% la quantité indiquée sur le paquet, et en évitant autant que faire se peut les friandises et gâteries.
En tant que carnivore presqu’exclusif, le système digestif du chien est très sensible au changement.
Afin d’éviter tout problème à ce niveau, Armedias préconise l’application de la règle qu’il appelle des « 3 x 3 jours » :
– pendant 3 jours, fournir au chien 75 % de ses anciennes croquettes et 25 % des nouvelles,
– pendant les 3 jours suivants, 50 % et 50 %,
– pendant les 3 jours suivants, 25 % et 75 %,
– au-delà, fournir uniquement les nouvelles croquettes.
Cette méthode très simple évitera bien des soucis intestinaux …
Tout d’abord, si votre chien mange de l’herbe, c’est que son alimentation présente des carences, qu’il essaie de pallier en ingérant ce qui lui manque (des légumes).
Ensuite, si ces végétaux ne sont pas assimilés par son organisme, c’est parce qu’un chien ne possède pas les enzymes digestives nécessaires à la digestion des légumes crus : il ne peut assimiler que des légumes cuits.
Pourtant, le chien, s’il est carnivore, ne peut pas se satisfaire d’une alimentation exclusivement carnée : il a besoin de certains éléments nutritionnels présents dans les légumes (vitamines, oligo-éléments, sels minéraux, etc.).
Se pose alors la question : où, dans la nature, trouver des légumes cuits ?
Réponse : dans le système digestif des herbivores, où les sucs gastriques auront fait office de « cuisson ».
C’est pour cela que les prédateurs commencent systématiquement par dévorer les entrailles de leurs proies, avant de s’attaquer aux muscles.
CQFD.
N’importe quoi !
Comment un chien, aussi malin soit-il, mais tout de même limité aux possibilités intellectuelles de son espèce, pourrait-il faire le lien entre ce qu’il mange à un certain moment et sa « purge » (sic !) plusieurs minutes ou même heures plus tard ?
Un chien ne possède pas les enzymes digestives pour digérer les légumes crus, mais certains éléments qui les composent lui sont cependant nécessaires ; aussi, quand il se sent en carence de ces éléments, il mange les légumes qu’il trouve (souvent de l’herbe) afin de pallier à ce déficit, sans savoir qu’il ne peut pas assimiler les molécules ingérées.
Aucune.
Aussi étrange que cela puisse paraître, aucune vaccination n’est obligatoire pour les chiens, du moins tant qu’ils restent sur le sol français et sont hébergés chez vous.
Attention toutefois !
– Si vous séjournez dans un camping ou si vous mettez votre chien en pension, le gérant vous imposera que votre chien soit vacciné, car sa responsabilité pourrait être engagée si votre compagnon contaminait d’autres chiens,
– Si vous vous rendez à l’étranger, le pays de destination est souverain sur son sol et peut imposer tel ou tel vaccin. Par exemple, tous les pays européens imposent la vaccination antirabique (contre la Rage), c’est d’ailleurs la raison d’être du Passeport Européen qui est délivré avec cette vaccination.
Traditionnellement, on vaccine les chiens contre les maladies suivantes :
• la Rage (R)
• l’Hépatite de Rubarth (H)
• la Parvovirose (P)
• la première valence de la Toux de Chenil (Pi pour Para Influenza, qui n’a rien à voir avec la Piroplasmose)
• la leptospirose (L)
• Armedias conseille en sus de vacciner les chiens contre la seconde valence de la Toux de Chenil, le Bordetella Bronchiseptica (Bb).
[ NB: Les lettres indiquées entre parenthèses se retrouvent sur les stickers apposés dans le carnet de santé : par exemple,un sticker « CHPPi » indique un vaccin groupé C + H + P + Pi ]
En l’état actuel de ce vaccin, Armedias le déconseille.
En effet, outre qu’il est assez peu efficace (on parle de 60 à 70 %) et onéreux (80 € ou plus), il peut masquer les symptômes et ainsi faire prendre de grands risques au chien !
Oui.
La « température de confort » d’un chien est nettement inférieure à la nôtre, et varie globalement de 5°C pour les grands chiens à poils longs à 20°C au maximum pour les petits chiens à poils courts ou sans poils.
Un chien s’adapte au froid bien mieux que les humains, mais inversement est très facilement indisposé par la chaleur, car il ne peut pas transpirer (sauf éventuellement un peu par les coussinets) et a donc beaucoup de mal à réguler sa température interne.
Par contre, celle-ci est plus élevée (environ 38,5 °C) que chez l’Homme, ce qui lui confère une meilleure résistance au froid, sans compter bien entendu ses poils et son sous-poil s’il en a un (cela dépend des races).
Ne le versez pas dans son eau, vous ne pouvez être sûr(e) qu’il la boira rapidement ni entièrement.
Ne mettez pas la pipette dans sa gueule, vous allez souiller l’instrument et y provoquer une prolifération bactérienne.
Versez tout simplement le médicament sur une friandise « absorbante », comme un bout de pain ou de biscotte.
Ne le mettez pas dans sa gamelle de croquettes, il pourrait ne pas l’ingérer.
Incorporez le médicament dans un friandise « molle », comme une Vache-qui-Rit ou un bout de pâté.
Surtout pas !
La peau d’un chien est neutre (ni acide, ni basique : pH 7), tandis que celle d’un humain est acide (pH 5,5 et même 5 pour les bébés).
Laver votre chien avec un shampooing inadapté à l’acidité/basicité de sa peau entraînera des brûlures épidermiques !
Contrairement aux humains : non.
Le canal auriculaire du chien est divisé en deux parties : une partie verticale et une partie horizontale, tandis que la bulle tympanique est située au bout de ce second canal.
Les deux étant coudées à un angle important (en fait presque à angle droit), il est absolument impossible que le coton-tige puisse aller blesser le tympan.
En première intention (en promenade par exemple) et pour les « petits bobos » (éraflures, égratignures, piqûres), le produit COTHIVET® (laboratoire Vétoquinol), proposé en spray à pompe de 30 ml, antiseptique et cicatrisant aux huiles essentielles et teintures mères, est tout à fait indiqué et efficace.
Ce produit offre une totale innocuité aux léchages et est totalement compatible avec toutes les allopathies.
Malheureusement, il y a des « chiens à tiques » qui, malgré toutes les préventions, ont tendance à « en attraper ».
Il ne faut pas prendre cela à la légère : le tableau des Maladies du chien indique clairement que les tiques sont responsables d’au moins trois maladies potentiellement létales chez le chien : Piroplasmose, Maladie de Lyme et Ehrlichiose.
La meilleure des préventions est l’administration régulière (y compris en hiver !) d’un antiparasitaire externe (voir Antiparasitaire et vermifuge).
Les précautions de base consistent ensuite à inspecter son chien (sans oublier les espaces interdigitaux, niches privilégiées des tiques !) après chaque sortie, et à disposer de crochets pour les retirer (oubliez le « remède de grand-mère » qui consiste à endormir la tique avec un produit quelconque : la plupart du temps, la tête reste fichée sous la peau, puis ensuite pourrit et entraine une infection !).
Sans aucune étude scientifique digne de ce nom, il semblerait que l’ail (des granulés à base d’ail sont en vente pour les chiens) diminue l’attractivité des corps vivants pour les tiques ; l’ail étant connue pour ses vertus sur la circulation sanguine, on peut éventuellement essayer … mais sans aucune garantie de résultat.
Armedias estime que le produit ADVANTIX® (laboratoire Bayer), est un produit très efficace, de surcroît répulsif envers les phlébotomes, petits moustiques responsables de la leishmaniose, ce que certains des produits concurrents ne sont pas.
Tout au long de l’année, période hivernale comprise un antiparasitaire est à administrer au minimum tous les mois.
Si de plus votre chien doit voyager vers des régions particulièrement prolixes en tiques (Auvergne par exemple), alors un antiparasitage toutes les 3 semaines est de rigueur.
Si de surcroit des séjours en région chaude (bassin méditerranéen par exemple) sont prévues, alors il faut abaisser ce délai à 2 semaines, à cause de la leishmaniose, transmise par les phlébotomes, petits moustiques qui vivent volontiers sous ces latitudes.
Tout d’abord halte aux erreurs et à la publicité mensongère !
Il ne s’agira pas d’une « mutuelle » (association à but non lucratif régie par le Code de la Mutualité), mais bel et bien d’une assurance pure et dure … sachant que si nous sommes tous noyés de publicité par ces assurances, c’est bien évidemment parce qu’elles rapportent un maximum d’argent aux compagnies !
Armedias s’est rapproché de beaucoup de ces compagnies, et force est de constater que toutes les Conditions Générales (quand elles vous sont communiquées avant la signature, ce qui est rare mais constitue pourtant une obligation légale !) de toutes les compagnies d’assurance comportent toutes à peu près la même phrase : « Exclusion : tous les frais occasionnés par les maladies et les accidents dont la date de première constatation est antérieure à la date d’effet du contrat, ainsi que leurs suites et conséquences. »
Pour citer un cas réel, pour le traitement d’une otite sur un chien de 4 ans, le remboursement a été refusé parce que l’animal avait déjà eu une otite avant la souscription du contrat d’assurance !
Bref et en un mot, l’exclusion indiquée aux Conditions Générales permet aux compagnies d’assurance de refuser pratiquement tous les remboursements, pour peu que votre chien ait été un tant soit peu malade avant la date d’effet du contrat !
Donc et pour conclure, soit votre chien est très jeune et n’a jamais été malade, et dans ce cas ce sera à vous de faire votre étude financière sur l’intérêt de souscrire une telle assurance, soit votre chien a déjà été malade au moins une fois, et dans ce cas vous risquez de très fortes déconvenues.