C’est excessivement simple d’apprendre à votre petit chien que, si vous disparaissez de sa vue en l’ayant enfermé dans la pièce où il a son panier, il doit se tenir tranquille.
Pour cela, sortez de la pièce en fermant la porte après lui avoir dit les mots que vous lui répéterez toujours.
(Nous, nous disons : »Nous allons faire des courses, tu restes couchée, dodo, sage, nous revenons tout de suite », franchement nous pensons qu’elle ne comprend rien mais qu’elle a associé ces mots au fait que nous disparaissons de l’appartement pendant un certain temps qu’elle ne compte pas. Et que nous revenons toujours.)
Au début, ne restez pas loin à l’extérieur : il se met à pleurer, japper, crier : vous rentrez d’un pas décidé dans la pièce, et vous lui dites d’un ton pas content : « NON, TU TE TAIS, TU ES UN VILAIN » et vous ressortez. (en fait vous lui dîtes les mots qui vous viennent, et toujours les mêmes.)
Il recommence, même retour immédiat, mêmes mots, en insistant sur le « NON ».
Si vous vous astreignez très régulièrement à lui faire faire cet exercice, toujours de la même manière et avec les même mots, en quelques petits jours ce sera acquis. Et vous n’aurez pas les problèmes posés par le chien qui souffre du syndrome d’abandon, caractérisé par les dégâts dans la pièce (meubles rongés, pipis..) et les plaintes des voisins qui l’entendent pleurer des heures durant.
On conseillera fortement aussi quand vous avez prévu une sortie, régulière ou non, de ne pas adresser la parole à votre chien pendant les trente minutes qui précèdent votre départ, ne lui prêtez aucune attention, et puis, au moment de passer la porte dîtes lui les mots habituels. Auparavant vous l’aurez sorti, il se sera défoulé.
Réduisez son territoire à une seule pièce pendant vos absences. Fermez la porte, fermez la fenêtre. car s’il entend aboyer à l’extérieur il aura tendance à répondre sans fin. Allumez lui la radio à chaque fois et laissez lui un vêtement que vous aurez porté peu avant pour qu’il ait votre odeur. Donnez lui régulièrement un nouveau petit jouet qui fait pouic pouic, afin qu’il trouve et associe un plaisir en compensation de votre absence.
Il peut être judicieux aussi, si vous êtes bricoleur et savez comment procéder, de couper la sonnette d’entrée à l’aide d’un interrupteur pendant vos absences. Le chiot, le chien le mieux éduqué peuvent quand même donner de la voix durant quelques minutes en entendant la sonnette tinter. Ils se calmeront tout seul bien sûr, mais cela peut les stresser, et les voisins, s’ils sont susceptibles, peuvent vous dire, peu gentiment, que votre chien « n’arrête pas d’aboyer », ce qui est toujours très ennuyeux.
A votre retour, bêtises ou non, pas de fête, pendant trente minutes au moins, vous ne lui accordez pas votre attention, la plus grande indifférence. Puis vous le sortirez, toujours sans fête, et pourrez reprendre jeux et caresses ensuite, de façon à ce qu’il n’associe pas retour et fête. Il faut que tout cela devienne parfaitement banal pour lui et qu’il cesse de s’inquiéter et de souffrir de solitude.
Surtout, s’il a fait des bêtises, dégradations, mordillages, ses besoins, vous ne voyez rien, ne remarquez rien, et vous vous cachez pour nettoyer ou réparer. S’il se rend compte de votre indifférence, par force, il finira par se lasser. et je vous assure que c’est vrai, mais ne vous découragez surtout pas.
Par cette attitude sans faille il deviendra évident pour votre chiot ou votre chien que c’est vous le maître, tout ce dont il a besoin pour être pleinement heureux et épanoui.
Nota : Les mots en eux mêmes ne sont pas importants, c’est leur répétition exacte et surtout le ton employé pour les dire de façon identique qui sont primordiaux. Votre chien est sensible au ton et à votre attitude, il sait tout décrypter.