N’attendez rien de scientifique dans ces quelques lignes, je ne peux parler que de ce que nous ressentons avec nos petites puces.
Mais ce ressenti est à 100% positif.
Depuis 30 ans que nous avons eu notre première petite Yorkshire (Sweety), puis sept autres petites Bichonnes Maltaises(Éponine et Hermine), King Charles (Fergie) et Shih Tzus (Ondine, PinUp, Texie et Biscotte), toujours plusieurs en même temps, nous avons connu bien des problèmes de santé.
Hé bien on peut tirer la conclusion d’abord que, lorsqu’on a des chiens, on reste malades moins longtemps que lorsque on n’en a pas!
Pourquoi? mais parce qu’il faut les sortir plusieurs fois par jour, leur donner à manger à heures fixes, les toiletter chaque jour.
Et toutes ces occupations vitales pour nos trésors nous empêchent toujours de nous scruter le nombril pour savoir si aujourd’hui ça pourra aller ou s’il vaut mieux rester au lit à nous chouchouter.
Qui n’est pas sorti tout fiévreux parce qu’il le faut vraiment ? Et ne s’en est pas ressenti plus mal en point après ?
Qui, le dos bloqué par un douloureux lumbago, comme moi, une à deux fois par mois, n’assure pas quand même le toilettage journalier des quatre shih tzus, et s’aperçoit à la fin de la séance que ça n’est pas plus bloqué, mais que cet exercice a assoupli quelques muscles. Et donc va accélérer le déblocage.
Et j’ai appris d’expérience que, même très douloureusement bloquée, sortir promener les puces, d’un bon pas, me fait beaucoup de bien et contribue à ce que les crises durent moins longtemps que lorsque je restais couchée dans le temps.
Et puis faire jouer son chien plusieurs fois par jour, se baisser, ramasser, lancer, courir dans l’appartement, mine de rien ça fait une petite gymnastique assouplissante des meilleures pour nos articulations. Quand on est jeune on n’y pense pas vraiment, quand on est largement en retraite ça compte beaucoup.
Un cancer, comme j’ai eu il y a 10 ans, grâce à mon mari, grâce aux puces je n’ai jamais été découragée, j’ai toujours été sûre de m’en sortir. Quand on est responsable de plusieurs petites vies ça fait un bien fou et on franchit toutes les séances en se disant qu’on ne peut que guérir. je ne dis pas que c’est une partie de plaisir mais dans ce cas précis elles ont été un moteur pour aller au plus vite vers la guérison.
Et puis, comme il faut les sortir tous les jours, par tous les temps, on acquiert de la résistance. On apprécie le froid, on s’amuse dans la neige, on prend le parapluie et on affronte la pluie, le vent.
Finalement on a tellement pris des bonnes habitudes que nous maintenons la température dans l’appartement à 18 ou 19° pendant l’hiver, on préfère enfiler pulls et gilets plutôt que de monter la température. Et les 4 puces sont bien plus à l’aise elles aussi.
Vous avez aussi remarqué que lorsque vous avez trop d’émotions, de soucis, contrariétés, il vous suffit de prendre votre petit chien sur vous, de le câliner, de lui raconter tout pour sentir l’apaisement vous envahir. Et vous pouvez recommencer autant de fois que cela revient, il est toujours disposé à se lover et à vous regarder avec ce merveilleux regard d’amour qui vous dit combien il vous comprend et vous soutient.
Je pense vraiment, comme je l’ai déjà lu, que caresser affectueusement son chien calme nos battements cardiaques et fait baisser notre tension si elle s’est élevée sous le coup d’une émotion.
Pour les jeunes enfants avoir un ou des animaux est une expérience merveilleuse. Cela les épanouit, ils ont quelqu’un à qui raconter dans leur langage tout ce qui leur passe par la tête. Quelqu’un qui va les aimer, les accompagner dans leurs jeux sans compter. Et puis pour la santé morale de nos enfants c’est excellent, cela leur apprend le respect d’autrui, et la responsabilité : protéger, nourrir, sortir, surveiller. Là aussi avoir un petit animal empêche de se prendre pour le centre du monde et devenir égoïste. Combien de vocations de vétérinaires ne sont elles pas nées ainsi ?
Si les animaux étaient admis dans toutes les maisons de retraite ce serait merveilleux pour une majorité de résidents qui retrouveraient de l’énergie pour s’occuper longtemps de leurs petites bêtes, ils les sortiraient, bougeraient. Et peut être que cela retarderait l’état d’immobilisation. En tout cas ils se sentiraient tellement utiles, moins seuls.
D’ailleurs le fait d’avoir un animal avec soi encourage les personnes agées à rester chez elles, autonomes, le plus longtemps possible. A se faire aider par une aide à la personne plutôt que de tout abandonner pour entrer en maison de retraite.
Dans certains métiers pénibles, des ouvriers posaient leur chien sur leur dos pour le garder au chaud. quelle bonne idée. ça vaut toutes les bouillottes de la terre. Je ne dis pas cependant que le chien ira d’instinct s’installer à l’endroit où vous avez mal, ce sont plutôt les chats qui sentent cela et viennent se coucher là où ça fait mal. Mais à vous de le guider et de lui dire de se coucher.
Tout le monde sait que les personnes qui vivent seules avec leur chien rencontrent plein de monde lors des promenades de leur toutou. Elles parlent avec des propriétaires d’autres chiens, et d’autres qui les abordent comme cela, pour le plaisir. Avoir un chien vous aide à vaincre votre solitude et à garder une vie sociale agréable.
En conclusion je dirai qu’avoir un chien à aimer, dont on s’occupe bien, nous aide à nous maintenir valides et avec la meilleure santé possible, et à avoir un bon moral parce qu’il faut le faire jouer, lui parler et le distraire.