Dans le cas où vous n’avez pas comme nous plusieurs chiens il est évident que votre petit chien sera une éponge de vos émotions.
Il apprendra extrêmement vite à vous observer et à vous déchiffrer. A mon sens c’est merveilleux de le voir nous scruter tout le temps et de tirer toutes les bonnes déductions qui s’imposent. Son observation commence dès le premier jour, on l’a retiré de sa fratrie il n’a plus que vous et vous allez devenir son unique repaire, pour tout, jusqu’à ce qu’il soit adulte, totalement bien élevé et plus autonome.
Néanmoins si vous êtes soucieux il vous tournera autour pour vous dire de cesser d’être préoccupé et de vous occuper de lui. Il vous suggèrera de jouer avec lui, cherchera les caresses, bref fera tout pour vous distraire de vos pensées.
Si vous êtes heureux, joyeux, alors là, le bonheur, il fait le foufou, ou la fofolle, il court, il saute, même il jappe si c’est permis, il extériorise sa joie de vivre et de la partager avec vous. Evitez de montrer trop d’excitation souvent, votre chien serait dans la même disposition et cela en deviendrait énervant pour tous.
Si vous vous sentez patraque, ou carrément malade, dès que vous serez assis dans un fauteuil ou un canapé, il sautera dessus pour se lover contre vous et vous faire des mamours, il vous calmera, vous réconfortera, puis restera immobile et bien sage à vous communiquer sa douce chaleur réconfortante. Et si vous avez des rhumatismes , ou mal au ventre, une petite bouillotte à 39°ça fait vraiment du bien.
Si vous vous sentez énervé, en colère même, mais pas contre lui, il ira quand même se coucher sagement dans son couffin d’où il ne cessera de vous observer pour voir comment tourne votre humeur. Si vous parlez nerveusement au téléphone il sera en alerte, cherchant à comprendre ce qui vous met dans cet état.
Mais si un sourire éclaire votre visage, fin d’alerte, il peut sauter du couffin et revenir vous voir de près et vous solliciter.
C’est fou ce qu’il sait que tout va bien quand il vous voit sourire, rire. Il lit en vous à livre ouvert.
Si par malheur vous avez peur pendant un orage je vous conseille fortement de le cacher, sinon votre petit chien va tout de suite avoir peur lui aussi, et c’est pour la vie qu’il se terrera sous les meubles, ou vous griffera les jambes pour que vous le preniez dans vos bras. Toutes choses qu’il ne faut pas laisser se déclencher une seule fois.
Si les pétards vous font peur, pareil, restez chez vous tranquillement, ne l’emmenez surtout pas dehors pour le feu d’artifice du 14 juillet, et pour le soir du 31 décembre (surtout en Alsace où ça craque de partout), donnez lui par avance des granules homéopathiques de Phosporus 9ch et de rhododendron 9ch, 5 granules de chaque, une fois par jour les 10 granules en même temps, plusieurs jours de suite avant le 31 décembre, afin qu’il soit calmé.
Si lorsque vous le promenez, en ville, à la campagne, vous appréhendez de croiser d’autres chiens, que vous le tenez tout près de vous, ou même que vous le prenez dans vos bras, il va être persuadé très vite que tous ces chiens sont dangereux pour lui et il va réagir, hélas immanquablement, en manifestant de l’agressivité, des aboiements envers tous. Alors que de nature il n’est absolument pas agressif. Donc réfrénez vos craintes, laissez le s’approcher des autres chiens, les flairer, avoir des attitudes convenues, amicales, joyeuses, de soumission, de dominance. En agissant ainsi, en prenant sur vous, vous en ferez un petit chien très épanoui.
Et puis franchement on voit très bien quand on va croiser un chien si l’attitude de ce chien est agressive, méchante, ou si c’est seulement de la curiosité, un désir de faire connaissance.
Donc observez bien de loin, et, si cela ne vous plait pas, traversez ou éloignez vous assez, tout simplement.
En conclusion essayez de maitriser un maximum les émotions diverses que vous ressentez. Lui les ressentant instinctivement, sans pouvoir se les expliquer, si c’est trop intense cela peut se traduire par des vomissements, ou simplement des nausées, de la perte d’appétit, par le désir de se faire tout petit sous les meubles, il peut ainsi frôler la dépression nerveuse.