Les vacances se terminent toujours trop vite, pour tous .
Que vous soyez partis hors de chez vous, ou que vous y soyez restés pour vous reposer tranquillement, vous voici prêts, enfin….. Plutôt obligés, à reprendre le travail.
Vous venez donc de passer de une à plusieurs semaines reposés et détendus en famille ou seuls mais avec votre petit chien. Vous avez pu l’emmener faire de nombreuses promenades tous les jours, plusieurs fois par jour. Vous vous en êtes occupés autant que vous en aviez envie. Il est redevenu souvent le centre de toutes vos attentions.
Oui mais voilà, du jour au lendemain vous allez repartir travailler, le laissant seul de longues heures, comme d’habitude avant les congés.
Vous vous faîtes une raison parce que c’est comme cela et qu’on ne peut pas faire autrement. Mais lui, il s’est habitué à cette présence affectueuse et constante, cela va être un déchirement de vous voir partir à nouveau.
Cela risque de lui provoquer une anxiété de séparation. Avec peut être pour conséquences des aboiements ou des pleurs dès que vous aurez passé la porte, des petites erreurs de propreté ici ou là, ou quelques mordillements bien mal venus de vos affaires laissées à sa portée.
Si vous êtes revenus chez vous 2 ou 3 jours avant de reprendre le travail faites des simulations de départ en vous habillant comme pour le bureau et en reproduisant les gestes qu’il ne peut avoir oublié en si peu de semaines. Vous le sortez avant pour qu’il se détende et se soulage, vous ne lui dîtes rien en rentrant, ou alors les mots que vous prononcez toujours dans ce cas-là, vous prenez vos affaires et vous sortez de l’appartement, de la maison. Et vous vous postez à proximité pour écouter. S’il est silencieux, parfait, vous rentrez quand vous le souhaitez, en faisant tout comme vous en avez l’habitude. S’il se met à aboyer ou à pleurer vous rentrez immédiatement et le grondez de la voix avec vos mots habituels, puis vous ressortez. Et recommencez s’il aboie et pleure à nouveau. Vous devez avoir l’air bien fâchés. Le lendemain vous réessayez le même scénario, en principe en deux à trois jours il ne devrait plus rien dire.
Si vous avez un gilet, un pull, bien confortables qui ne vous vont plus et qui ont été beaucoup portés, vous les lui laissez pour qu’il puisse se coucher dessus et sentir votre odeur rassurante.
Si vous le pouvez achetez à l’avance quelques jouets nouveaux et distrayants, des peluches qui font coin coin, pouic-pouic par exemple, des petits bâtons en peau de buffle que vous lui donnez un par un. Vous donnez un à deux petits jouets neufs pendant les 2 à 3 premiers jours de solitude. Et je vous suggère d’acheter une boule où vous mettrez quelques unes de ses croquettes. C’est très amusant, il la fera rouler partout car il entendra à l’intérieur le bruit de ses croquettes. Il faut beaucoup remuer la balle pour qu’elles sortent et qu’il puisse les manger. Cela peut l’occuper très longtemps. Évidemment vous déduirez de sa ration journalière les croquettes mises dans la boule. (sauf s’il n’arrive pas à les faire sortir bien sûr !!!) mais nos petits chiens sont très malins. Ces boules s’achètent en animalerie, ou dans des boutiques sur le net.
N’oubliez pas de laisser la radio allumée pour le bruit d’ambiance.
Et s’il y a des petits pipis, cacas, hors du bon endroit permis, ne voyez surtout rien quand vous rentrez. Et cachez vous de lui pour tout nettoyer. Sans eau de javel. Sortez le bien avant de partir au travail, sortez le dès que vous rentrez du travail. Si vous ne voyez rien, ne dites rien, en 2 à 3 jours il reprendra ses bonnes habitudes de propreté. S’il monte sur le canapé pour y faire ses besoins mettez y un grand plastique de protection avant de partir. Facile à nettoyer, hors de sa vue, à votre retour, cela vous évitera les lessives sans fin. Et toujours par votre indifférence totale vous viendrez à bout de ce retour à la phase « chiot ».
A votre retour, si vous avez des enfants, adolescents, étudiants, il y a une foule de choses à faire, de courses diverses, de r.v. Prenez le temps de sortir votre petit chien, de lui maintenir ses horaires habituels, de le faire jouer quelques minutes par ci et par là, et de lui réserver des minutes de gros câlins plusieurs fois dans la journée. Faites lui son toilettage journalier comme d’habitude. Il ne faut pas qu’il se sente abandonné tout à coup, même lorsque vous êtes là. Cette frustration le rendrait si malheureux qu’il pourrait faire une dépression nerveuse. En tout cas il pourrait être triste et abattu et perdre même l’envie de jouer. Pensez y.
C’est en tout cas ce qui pourrait lui arriver si vous êtes partis sans l’emmener, en le laissant à la garde d’une famille affectueuse. Vous rentrez, le reprenez, et repartez travailler presque aussitôt : alors là il va déprimer. Organisez vous bien dès votre retour pour lui faire de bonnes promenades, le faire jouer et le câliner dès que vous le pouvez. Levez vous plus tôt, couchez vous plus tard, mais ne le laissez pas plonger dans l’état dépressif. Programmez votre journée pour qu’il y ait de prévu tout le temps nécessaire à son bon équilibre. Le petit chien est tout sauf une peluche que l’on pose sur un coussin en disant qu’on s’en occupera plus tard ! il lui faut vraiment un minimum de sorties, de jeux, de repas à heures fixes, de toilettage, et de câlins.
Et maintenant, à tous, très bonne reprise du travail, bon courage, et bonne année avant les futures vacances.